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Thème 10 : Une régulation des échanges internationaux est-elle nécessaire ?

 La synthèse du cours   Nettement plus


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 Source : ressources NATHAN Réflexe  - Terminale



24. LE  DEVELOPPEMENT DURABLE

 

I.  Le développement durable : une nouvelle vision du monde ?

Le développement durable se définit comme un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Les défis du développement durable sont d’assurer le développement des richesses (dimension économique) dans tous les pays, de permettre la subsistance des plus pauvres (dimension sociale) et de préserver les ressources naturelles pour les générations futures (dimension écologique).

Sa réussite nécessite la participation conjointe de tous les agents économiques : entreprises, pouvoirs publics et ménages.

Lors du Sommet de la Terre en 1992, l’ONU, organisme international sans pouvoir de sanction, a élaboré ses grands principes de fonctionnement : principe de précaution, principe de solidarité, principe de souveraineté (sauf si l’action cause des préjudices à d’autres pays). Le respect de ces principes se heurte toutefois à de nombreux obstacles politiques et financiers.

II. Comment mesurer le développement durable ?

Différents indicateurs ont été créés afin de mesurer le développement durable : l’IDH, l’empreinte écologique ou le PIB vert.

  • L’IDH (Indice de développement humain) prend en compte des éléments de bien-être et de qualité de vie, éléments qualitatifs non retenus dans le PIB. Il est composé d’indicateurs qui mesurent la santé (par l’espérance de vie), l’éducation (par la durée de scolarisation) et le niveau de vie (par le revenu par habitant). Cependant, l’IDH ne prend pas en compte la dimension écologique du développement durable ni les inégalités au sein d’un pays.
  • L’empreinte écologique se définit comme la surface nécessaire à mobiliser pour qu’une population puisse vivre sans détruire son capital naturel. Les pays développés ont une empreinte écologique excessive car fortement liée à leur PIB. La mesure de l’empreinte écologique montre que la croissance n’est pas soutenable.
  • Enfin, le PIB vert est le PIB corrigé en fonction des dégâts environnementaux.

Aucun indicateur ne reflète toutes les dimensions du développement durable.

III.  Comment inciter les agents économiques à agir en faveur du développement durable ?

L’État (dont les collectivités locales mais aussi l’Union européenne) joue un rôle prépondérant dans la démarche de développement durable. En effet, il est le seul agent économique à pouvoir imposer des règles, sanctionner et investir massivement sur le long terme.

L’État dispose de nombreux instruments (réglementation, normes, labels, fiscalité…) pour inciter les agents économiques à intégrer les contraintes environnementales dans leurs décisions.

La fiscalité verte permet à l’État de favoriser les comportements vertueux en les subventionnant, et de pénaliser les comportements néfastes à l’environnement en les taxant. Le marché des droits à polluer permet à certaines entreprises de vendre ou d’acheter leurs quotas de pollution.

Cependant, les mesures actuelles en faveur du développement durable sont insuffisantes car elles sont trop minces pour pouvoir diminuer ou même stabiliser les dégradations environnementales. De plus, les gouvernements sont davantage mobilisés sur des objectifs de court terme liés à la crise et aux déficits budgétaires qu’aux investissements de long terme dans le développement durable. Enfin, le développement durable nécessite une action au niveau mondial difficile à obtenir de la part de certains pays.

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Date de création : 08/07/2013 @ 17:53
Dernière modification : 08/07/2013 @ 17:53
Catégorie : - Economie Tle
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