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Thème 9 : L'Etat a-t-il des marges de manoeuvre en terme de politiques économiques

 La synthèse du cours   Nettement plus


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 Source : ressources NATHAN Réflexe  - Terminale



17. LA POLITIQUE ECONOMIQUE

 

 

 I.        Quelle place pour l’État dans l’économie ?

A.   Libéralisme économique versus interventionnisme

Deux écoles s’affrontent sur la place de l’État dans l’économie :

  • le libéralisme prône une intervention minimale de l’État. Les mécanismes du marché permettent un fonctionnement autorégulateur, autonome et optimal de l’économie. L’État doit donc seulement assurer les fonctions régaliennes et laisser le libre jeu de l’offre et de la demande agir sur les marchés ;
  • l’interventionnisme prône une intervention importante de l’État dans l’économie pour stimuler l’économie et favoriser une politique sociale.

De nos jours, aucun État n’est purement libéral ou purement interventionniste. Les États sont tous, à des degrés différents, libéraux (le marché fonctionne librement) et interventionnistes (ils interviennent sur l’économie).

B.   Des interventions sous contrainte

Les États n’ont pas une liberté complète dans leur pouvoir de décision. Des institutions internationales fixent des règles qui doivent être respectées par tous et qui sont de véritables contraintes pour les États.

Ainsi, la France, en tant que pays membre de l’Union européenne, doit respecter les règles communautaires, mais aussi celles fixées par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour le commerce extérieur, ou encore celles fixées par le Fonds monétaire international (FMI) pour la circulation des capitaux.

II.        Quels sont les objectifs de la politique économique ?

Richard Musgrave fixe trois objectifs aux interventions de l’État dans l’économie : la régulation des marchés, la politique sociale de redistribution, et la stabilisation des fluctuations économiques.

A.   L’État et la régulation des marchés

Le fonctionnement des marchés peut être imparfait (des situations d’entente ou de monopole peuvent exister) ou défaillant (il ne fournit pas les biens ou services publics non rentables pour une entreprise privée). L’État doit donc intervenir pour  garantir une concurrence effective sur les marchés et fournir les services publics  nécessaires au fonctionnement de l’économie (éducation, santé…).

B.   L’État et la politique sociale

Le fonctionnement d’une économie libérale aboutit à une inégale répartition des revenus primaires (revenus du travail et du capital). Certains, comme les chômeurs ou les retraités, sont même exclus du partage des revenus. L’État, par sa politique de redistribution, essaye de corriger en partie ces inégalités.

C.   L’État et la stabilisation des fluctuations économiques

Le marché ne donne pas un fonctionnement régulier de l’économie : des crises peuvent apparaître, créant chômage ou inflation. L’État, par sa politique économique, va chercher à atteindre les grands équilibres macro-économiques : une croissance forte, une situation de plein emploi, une stabilité des prix et un commerce extérieur équilibré.

Il est difficile, voire impossible, d’atteindre tous ces objectifs à la fois, certains étant même contradictoires.

III.        Quels sont les différents horizons des politiques économiques ?

L’action de l’État s’inscrit dans un horizon temporel. Ces politiques économiques visent :

  • soit à créer les conditions d’un meilleur fonctionnement du système économique en faisant évoluer ses structures : c’est la politique structurelle (politique de concurrence, politique d’innovation, politique industrielle…) ;
  • soit à réguler l’activité économique, qui connaît à court terme des fluctuations : c’est la politique conjoncturelle (politique de relance ou politique de stabilisation et de rigueur).
Net-tement plus
Une définition rapide Les contraintes économiques Les mécanismes de redistribution
Le libéralisme L'interventionnisme
     

 


Date de création : 07/07/2013 @ 17:30
Dernière modification : 08/07/2013 @ 16:35
Catégorie : - Economie Tle
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